Bradbury Project

La nouvelle année a donc débuté, et les amis, malgré vos meilleurs vœux et vos « bonne année » à gogo, je suis désolée de vous le dire, pour l’instant, rien de fou au Pérou.

Ces 7 premiers jours sont à l’image de l’année précédente, rythmés par une envie d’écrire sans l’acte qui suit, des sentiments contradictoires à propos de tout ce qui construit mon quotidien, et l’envie de me foutre un énorme coup de pied au cul avant que je ne sombre dans l’ennui d’une vie sans passion, sans jamais le faire, sinon j’ai bien peur de ne plus trouver de raison de me plaindre.

Blague à part, je suis là pour vous annoncer le début d’un loooong projet. Un truc qui, s’y j’en vois le bout, me laissera chancelante et à bout de souffle mais sûrement plus heureuse et fière que jamais. Arriverai-je au bout, telle est la question ? J’aborde donc mon projet Bradbury avec la main tremblante mais l’esprit tellement surexcité que l’Autre en moi fait des bonds. 

Le projet bradbury, mais c’est quoi encore ? Bon, c’est plutôt simple en fait, c’est un challenge perso, au même titre que le nanowrimo ou les histoires de 100 mots. Il consiste simplement à écrire une nouvelle par semaine, tout au long de l’année. Essayer d’écrire un roman m’apprend des choses, certes, mais réussir à écrire 52 nouvelles, je pense que c’est un tout autre défi, ça veut dire 52 fins, quelques chutes, bien plus de rebondissements et de leviers que mon esprit ne l’imagine pour le moment ainsi qu’une ribambelle de personnages, d’animaux, de paysages et de points de climax, bref de quoi perdre la boule facile. Enfin bref, il paraît que c’est ainsi qu’on apprend le métier d’écrivain, c’est Brad qui le dit. Il nous met au défi d’en écrire 52 complètement nazes, de nouvelles, et en effet y’a des risques que dans le tas j’en trouve bien 5 ou 6 acceptables, dans un autre état d’esprit je répondrai que je suis capable de tout, même d’en écrire 52 pourries jusqu’au cœur, mais … Là ça va, mon cycle de bad est passé alors j’ai envie d’y croire. J’y réfléchis depuis quelque jours et je me dis que tenter le coup et abandonner reste une meilleure option que de ne rien tenter, et donc ne rien produire.

Mon petit lot de changement est bien là finalement, les writing cats restent et je pense que le jour des chats sera le mercredi, je vais aussi me lancer dans le projet participatif de la duchesse d’Erat qui propose à tous les blogueurs d’écrire en quelques sorte leur grand livre des listes. Je trouve le principe rigolo vu que chez moi des vingtaines de papiers libres sur lesquels je liste 1001 choses se baladent et se perdent au gré des vents, ce sera l’occasion d’avoir des thèmes de liste plus sympa que les courses, les lectures et les choses administratives. En plus c’est un petit complément pour mon année productive car elle choppe là le même principe que mon pote Brad, une liste par semaine. Logiquement j’aurais donc 52 nouvelles, et 52 listes à la fin de l’année.

Les listes seront publiées quand je le pourrai en fonction de mes moyens/envies/disponibilités, je ne pense pas installer de jour fixe car mon projet Bradbury sera ma priorité, au début j’imagine que je serai à jour, mais cela risque de se compliquer au fil des semaines. Je ne pense pas non plus poster toutes les semaines ce que j’aurai produit, j’avais imaginé publier ici ma nouvelle chaque lundi, et puis je pense finalement que c’est une mauvaise idée. Non seulement je n’ai pas un niveau excellent, en plus de cela ça me demanderait beaucoup – BEAU-COUP – d’effort de montrer quelque chose de tout frais comme ça, et d’avoir des mauvais retours, ou pire ne pas avoir de retours, et donc plomber ma motivation pour la semaine à venir. Donc dans le but de garder un peu de dignité, je ne publierai qu’une nouvelle sur quatre, en demandant sûrement à mes bêta lecteurs laquelle est la plus « publiable » sans risque de déclencher de violentes scènes de vomi, vous tenez certainement à vos tapis ou votre parquet. 

Merci à tous pour votre attention et a bientôt pour de nouvelles aventures, vers l’infini et … Je l’ai déjà faite, non ?